L’expérience Le Bahut

Alignement des planètes

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Oser le changement

Je suis Frédéric, 48 ans, 2 beaux enfants, une femme charmante, un gentil chien… et derrière moi, une longue carrière émaillée de changements professionnels fréquents, faute de trouver un domaine dans lequel m’épanouir pleinement. Si certaines appétences commençaient à se dessiner, notamment pour les arts, la sociologie et la psychologie, je ne savais pas trop quoi en faire… jusqu’au déclic. Voici mon parcours.

Profs malgré nous

Comme beaucoup d’entre nous, J’ai pris le confinement de plein fouet. Mes vies sociale et professionnelle se sont arrêtées net… Ennui et désespoir nous étaient promis. Mais c’était sans compter sur nos enfants. Du jours au lendemain, nous avons dû, ma femme et moi, assumer le rôle de « prof ».  Pas simple quand on sait que ce n’est clairement pas notre boulot. Il faut aussi dire que ma carrière scolaire n’a pas été ma plus belle réussite ! Mais nous étions bien obligés de faire face malgré tout. D’autant que nos amis les enseignants n’étaient visiblement pas prêts pour l’épreuve, et que nos progénitures se sont retrouvées brutalement esseulées, trop habituées à attendre sagement que le savoir leur soit « dispensé »…

En quête de sens

Après les inévitables cahots du début, nous avons chacun pris nos marques. Mes enfants se sont organisés, sont devenus autonomes dans la recherche d’information et dans l’organisation de leur travail. Nous, parents, nous sommes positionnés comme accompagnants, cherchant plus à les guider qu’à leur donner des leçons. Vous conviendrez qu’on est loin d’un fonctionnement scolaire classique, non ? C’est ce que nous nous sommes dit, mais, ce fonctionnement semblait leur convenir. L’enseignement avait du sens, et le travail ressemblait subitement un peu moins à du travail.

Ce n’était pas vraiment une surprise. Avec ma femme, nous nous intéressions depuis longtemps déjà aux alternatives à l’enseignement dispensé par l’Education Nationale, unilatéral et descendant. Chaque moment d’échange avec nos enfants, chaque lecture de leurs cahiers de classe nous rappelait l’absence de sens chronique de toutes ces journées, de tous ces mois et ces années passés à écouter cet enseignant dont seule l’apparence changeait, livrant sans cesse les même cours et discours. Au dire de l’un de mes enfants, le système scolaire est une prison de l’apprentissage, qui oblige à choisir un emploi pour la vie et enferme dans un seul modèle de pensée. Impossible pour nous de nous résigner à laisser nos enfants suivre le même parcours sans nous poser de questions.

Et pourquoi pas changer l’école ?

Nous nous sommes mis à chercher du côté des philosophes avec les travaux de Carlos Tinoco ou d’Albert Jacquard sur les modes de pensée différents, du côté des expériences pédagogiques avec les travaux de Sugata Miltra (the hole in the wall, The Granny Cloud | School in the Cloud), et du côté des neurosciences avec les travaux du Professeur Revol et du Dr Nusbaum sur les profils neuro atypiques. Nous cherchions plein d’informations sur LinkedIn, jusqu’au jour où nous sommes tombés sur la présentation d’un tout nouveau concept de formation nommé « Le Bahut ».  C’est une vidéo de présentation du projet qui nous a mis la puce à l’oreille. Vidéo dans laquelle Sylvain Tillon nous dit qu’il souhaite former les futurs concepteurs pédagogiques, et les décrit, je cite, comme « des gens avec les bons soft skills, créatifs, rigoureux et qui adorent transmettre. On s’en fout de leur diplôme et on s’en fout de leur âge… ».

Soudain, on ne parlait plus de mon expérience, mais de mes besoins. Mes envies devenaient, d’un coup, plus importantes que mon parcours, et la promesse d’un changement possible de paradigme éducatif semblait soudain accessible. Ça ressemblait vraiment à un projet dingue, comme je les aime !

Du feeling et de l’audace !

J’ai candidaté et tout s’est enchaîné, entretiens avec Sylvain et Rachel, fondateurs “Le Bahut”, tests Assessfirst, Webinaires, jusqu’au moment où il a fallu trouver l’entreprise d’accueil. Et c’est là que tout s’est compliqué. J’avais le choix entre les entreprises qui n’ont même pas pris la peine de répondre, celles qui voulaient un concepteur pédagogique avec 10 ans d’expérience, celles qui se contentaient d’un « NON » lapidaire, celles qui répondaient « oui » mais « non », celles dont le projet était flou et fluctuant, et celles qui ne comprenaient pas qu’un gars totalisant 20 ans d’industrie puisse postuler à leur annonce. Il faut dire que mon profil ne rentrait pas dans les cases, c’est sûr !

Jusqu’au jour où je suis tombé sur l’annonce de “e-SmartLearning”. Bizarrement, dès sa lecture, j’ai senti qu’il y avait une possibilité d’emporter la partie. Je me voyais un peu comme un pêcheur tenant un gros poisson avec un fil trop fin. Comment lui faire comprendre que j’étais la bonne option sans le faire fuir ? Eh bien, en y allant à fond ! Je leur ai envoyé une lettre bien barrée construite façon roman photos, avec questions/réponses en toute autonomie.

Résultat, j’ai décroché un entretien, une promesse d’embauche et le droit de faire partie de la toute première promotion de « Le Bahut » !

Quelle fierté ! je suis tellement content d’en être !

Aujourd’hui encore, je me demande comment j’en suis arrivé là.

Du rêve à la réalité

Jusqu’au grand jour, celui de mes premiers pas au sein de « the first class of LE Bahut », tout le processus relevait plus de l’imaginaire que du réel. Tout n’était que numérique, interprétations et extrapolations.

Le 14 septembre 2020, l’imaginaire est devenu concret. Je dois dire que la réalité va bien au-delà de ce que j’imaginais. En à peine une semaine, les membres de la promotion faisaient partie de mon quotidien, comme si je les connaissais depuis toujours. Et en 4 semaines, je vois les pièces du puzzle se mettre en place, presque indépendamment de moi. Les Sydologues déploient toute leur expertise pour nous rentrer dans le crâne, sans douleur, toutes les bases du métier de concepteur pédagogique.

Voilà mon parcours « Le Bahut » jusque-là…

Et vous, oserez-vous faire le premier pas ?

Auteur : Frédéric Dupeyré, membre de la première promotion “Le Bahut”.

PS : Mes remerciements à Emmanuelle pour sa relecture et son aide !

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